Le métro aérien de Moscou, un bond vers le futur !

Moscou est la plus grande ville d’Europe avec ses quelque 14 940 000 âmes. Du fait de ce nombre élevé d’habitants, l’État russe a construit de nombreuses gares et lignes de métro pour assurer leur transport au quotidien. Ces dernières enregistrent un flux de passager important chaque jour. Elles restent d’ailleurs insuffisantes. Les Moscovites vivent au quotidien d’interminables embouteillages. Afin d’y remédier, Vladimir Poutine et son gouvernement ont décidé en 2017 de construire un réseau de train de circulaire faisant le tour de la ville (en périphérie). Celui-ci relie les autres lignes entre elles. Actuellement, il veut aller plus loin avec un projet de métro aérien.

Un projet d’une grande envergure s’étalant sur plusieurs années

Les autorités russes ont confié à la société Transmashholding la réalisation du réseau circulaire. Une fois de plus, elles se tournent vers celle-ci pour le nouveau gros challenge. Bien évidemment, ces lignes aériennes viendront se rajouter à celles qui existent déjà. Leur construction ne viendra pas gêner la circulation dans la ville. D’autant plus que les usagers pourront en profiter pour la première fois en 2019 même si les travaux ne finiront qu’en 2025. Ces métros aériens coûteront dans les 265 millions d’euros soit 11,7 milliards de roubles. L’entreprise Transmashholding dont Iskander Makhmudov est le principal actionnaire mettra sur les rails 23 nouveaux trains, dont 10, déjà en fonction.

Les impacts du métro aérien sur le quotidien des Moscovites

Rien ne garantit cependant que ce métro aérien va devenir une solution aux problèmes de circulations en Russie. Pour cela, il faudra que les Russes, les automobilistes notamment, privilégient ce mode de transport. Toutefois, selon bon nombre d’expert et d’observateur, il aura un fort impact sur le prix des biens immobiliers vu que certaines parties de la ville seront mieux desservies et accessibles.